Les danses
Bandjoun
LES DANSES PATRIMONIALES DU ROYAUME TODJOM
Les danses patrimoniales de Bandjoun sont nombreuses et variées.
Elles sont généralement des sociétés basiques d’initiation aux us et usages sociétales du royaume ; des sortes d’écoles de formation de la jeune génération.
Elles fonctionnent de manière associative et ont leurs sièges dans toutes les sept provinces du royaume que sont : Djetseghem, Djebem, Djessè, Djekouo, Djeleng, Djedjomghouo et Djesse.
Elles sont chapeautées par des responsables ayant rang de président et appelés Mtadie.
Le Mwouop
Le Mwouop est décrit comme la danse du raffinement.
Il se danse torse nu, question de donner la latitude à la gente féminine de bien apprécier les pas et corps du danseur.
Le Lali ou Medjoung Lali
Le Lali est une danse qui permet de commémorer l’art de la guerre.
Autrefois elle s’exécutait à la suite d’un acte héroïque un peu comme l’occupation de Foumban par le roi Kamga I, affectueusement appelé Kamgue Koung.
Le Lali suit de façon identique la structuration du Mwouop.
Dung ou Dung Sim
Le Dung est la forme visible et contractée du Nyeleng qui lui-même en plus d’être une confrérie est une danse réservée aux princes qui se sont acquittés des droits y afférants.
Le Dung Sim est en effet la danse prétorienne du palais.
Il permet au souverain de magnifier son hospitalité à ses hôtes.
Le Messù
Il est aussi appelé le Messù des reines car typiquement une danse réservée pour la gente féminine.
Les reines sont donc primo facie les responsables dont le Nomtema Foa Jo a donné son onction à toutes les reines pour qu’au-delà de la danse le Messù soit l’agora des femmes et filles Bandjoun.
Le Dadji ou Mekoubou
Pour des raisons qui relèvent du pouvoir discrétionnaire du roi, désormais cette danse ne portera plus le nom de Dadji mais de Kountumgoun.
Le Metye
Encore appelée danse des clans d’âge, il est la traduction des temps modernes du temps des mémoires, ce que l’on prétend laisser à la postérité.
C’est ce qui explique le fait qu’elle soit une danse sénile car au cours de la danse c’est chaque danseur qui en bon parolier esquissera des pas car en réalité la véritable musique ici est in tui tu personae.
Le Gogue ou Njimkam
Cette danse fut sublimée sous le règne du roi Ngnie Kamga Joseph, qui a fait d’elle une confrérie de haut vol tout comme sa devancière le Mougo.
Elle est appelée à devenir une caste prémonitoire comme le Mouemkem ou le Bèjè, des castes royaumes qui constituent le socle de pyramide gradante des confréries dans le royaume de FO Djomo Kamga.
Mougo poajo ou Chùjùm Kamkoue
Autrefois cette danse était une spécialité des gens de Djetseghem et les villages pionniers étaient Tseghem et Kamgo.
Le roi Fotue Kamga Justin viendra la sublimer et lui accorder une place névralgique et stratégique ; raison pour laquelle il ordonna aux Todjom d’ériger sa case de la chefferie en face du Fam kà’a ou au Teuto’o Walah kà’a .