GALERIE D'IMAGES DU FESTIVAL MSEMTODJOM
MSEMTODJOM EN IMAGE VOL 2
Sons et couleurs sont le propre de Msem Todjom neuvième édition . Cette tradition s’est voulue également être le creuset du VIVRE-ENSEMBLE. Outre ce festival va désormais au-delà de son rayon concentrique qui est Bandjoun pour tutoyer les festivals tel celui de Cannes et subrepticement, il est en marche pour devenir patrimoine commun de l’humanité.
La journée du samedi 04 novembre a commencé tôt par une marche sportive de 19km, de l’esplanade de la chefferie Baleng à Famleng Topo, question de commémorer l’histoire du prince Fonotchegom ou encore Notchegom, habile chasseur qui parcourut cette distance pour créer la toute première chefferie de Bandjoun.
La coupure du ruban par le secrétaire général du Ministère des Arts et de la Culture en présence du préfet du Koung-khi, le roi des Bandjoun, les honorables Kouinche Albert et Ngouchingué Sylvestre, le maire de Demdeng et en arrière-plan ; le sous-préfet de Poumougne, Mme Talla Nicky Love ,maire de Pete et M. Siaka André.
A gauche leurs majesté de Bandjoun, Bangoua en compagnie du représentant du ministre des Arts et de la Culture visitant les stands des artisans todjom et à droite la parade d’ouverture culturelle par la confrérie Mouedjoung Kouotse encore appelé Sounvoutom. Elle est conduite par le walla ou premier Ministre qui représente le roi des todjom
A gauche le nomtema entouré de sa garde rapprochée donc Sa Fokam s’assurant que la tunique qu’abhorre le roi ne frole le sol, Sa Fossouo et Tabue Mougwè qui jouent deux espèces sonnantes de flutes pour accompagner le roi , lui-même tenant un tambour simplifié pour encourager les guerriers du Mouedjoung tous vêtus de boubous noirs pour les uns et bleus pour d’autres. A gauche Le nomtema entouré de sa garde rapprochée donc Sa Fokam s’assurant que la tunique qu’abhorre le roi ne frole le sol, Sa Fossouo et Tabue Mougwè qui jouent deux espèces sonnantes de flutes pour accompagner le roi , lui-même tenant un tambour simplifié pour encourager les guerriers du Mouedjoung tous vêtus de boubous noirs pour les uns et bleus pour d’autres.
Le Mwouop, cette danse du raffinement et l’élégance a drainé une foule nombreuse ainsi qu’un parterre incommensurable de personnalités sans oublier les fortes communautés Todjom de France , du Gabon entre autre.
Le Messù des reines ; elle est la plus prestigieuse danse des femmes Bandjoun. Elle est placée sous l’autorité de la reine et en l’espèce cest la toute première reine bandjoun qui conduit son Messù sur la place du marché Dzemto. Etant donné que le royaume compte à ce jour 34 reines chacune passera de manière chronologique après la toute première reine Todjom Ma mefo METSOTIO sis vêtue en douop.
Allocution du Ministre des Arts et de la Culture, le Dr Pierre Ismail Bidoungkwat lors de l’apothéose de la neuvième édition du festival biennal Msem Todjom.
