Ci-dessous, une prestation du Mwouop durant l’édition de 2013
C’est une idée du Roi KAMGA II qui au lendemain de la réforme constitutionnelle du 02 juin 1972 ayant abouti à l’avènement de l’Etat unitaire du Cameroun fera un mimétisme sur un tout autre plan .Il rêva d’un royaume prospère et pour matérialiser cela il va s’appuyer sur le fort potentiel humain de son peuple et son dynamisme sans oublier au passage le regard que les Bandjoun ont de leur culture.
- Origine
S’il faut admettre qu’avant 1972 ,on pouvait assister à intervalles réguliers aux grandes célébrations à Bandjoun sous la conduite du Roi Kamga II , il n’en demeure pas moins que ces manifestations ne pouvaient égaler celles qui ont cours jusqu’alors .On ne parlait pas de Msem Todjom mais Bandjoun a servi de catalyseur pour prôner le patrimoine culturel des grassfields à travers sa richesse culturelle ,artistique et touristique .On a souvenance de la forte délégation camerounaise que le Roi Kamga II en sa qualité de Président de la commission des affaires culturelles de l’assemblée territoriale du Cameroun conduisit au festival de Canne des décennies 1970 et qui donna l’occasion au monde de découvrir les danses patrimoniales telles que le LALI , le MWOUOP ,le DUNG SIM entre autres choses. De retour de ce grand rendez-vous culturel, le nomtema va inviter le peuple Todjom à redoubler non seulement d’ardeur au travail mais à capitaliser les acquis et les retombées de cette belle aventure culturelle pour fusionner toutes les énergies dans la construction et l’édification d’un Bandjoun moderne et prospère .Il choisira comme date ou période du festival de son peuple le mois de novembre avec une fixation sur son caractère biennal . Désormais, ce moment d’intense communion entre le Roi et son peuple devient l’ossature et l’agora social, économique et culturel de Bandjoun .C’est ainsi que de manière formelle le culte de l’effort et le dynamisme deviennent l’arme et le bouclier de tout fils Todjom qui au-delà de son épanouissement concourt à être reconnu au village comme tout enfant prodige.
2. Les missions dévolues au festival biennal Msem Todjom
Dans le but de stimuler le développement et l’harmonie, l’instauration de cette grande messe de réjouissance populaire se veut être le faisceau lumineux de la solidarité sociale et économico- culturelle des Todjom. Des activités kyrielles vont constituer cette neuvième édition qui connaitra son apothéose sous la conduite du nomtema foa jo, le 11 novembre avec la parade des confréries nobiliaire et princière le kwosi she et kom kwosi.
3. Du nom de baptême du festival Bandjoun
Le royaume de Bandjoun à l’instar de celui de la rive droite du fleuve Noun est une monarchie constitutionnelle de type patriarcal, faut-il le rappeler à toute fin utile. Le Roi Kamga II au crépuscule de son règne aura donné le ton pour que la culture Todjom sorte des champs baptismaux.