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Les grandes théories telles que le capitalisme et le constructivisme ne sont aériennes à la pratique et à l’orthodoxie économique d’ici car le peuple des acheteurs maniait des théories et pratiques économiques endogènes  bien longtemps avant l’arrivée des premiers occidentaux sur les côtes camerounaises. Faut-il le rappeler la culture du grenier est bien connue depuis belle lurette dans le royaume de fo Djomo Kamga. C’est d’ailleurs une lapalissade en regardant la structuration dudit royaume à l’instar de nombreux autres chefferies grassfields.

Ci-dessous un grenier type Bandjoun

Dès les années 1970, le Cameroun dans son option de devenir un pays à revenu intermédiaire, mit sur pied un vaste programme de projets structurants .De même l’Etat du Cameroun créa plusieurs établissements publics, administratifs et économiques et commerciaux pour booster son deuxième plan quinquennal. Cet état de chose s’accompagnant des prouesses du secteur privé. Dans ce sillage, Bandjoun a joué un rôle prépondérant de première heure car certains de ses fils auront la gestion et le management de certaines entreprises de souveraineté telles que  INTELCAM et la SABC tenues respectivement des mains de maitre par deux fils Bandjoun. Dans le secteur privé deux poids lourds se font ressentir. Jean Samuel Noutchogouin et Victor Fotso tous deux de regrettée mémoire ont su marqué le tissu socio-économique du pays tout entier.

Une photo des deux principaux magnats économiques todjom

Ils ont chacun crée des entreprises industrielles ayant pignon sur rue au-delà du triangle national. Quelques entreprises créées par ces deux patriarches supra de regrettée mémoire. La SPC (la société des  provenderies du Cameroun),PROLEG dont le siège social est  à Bandjoun, ICRAFON,PILCAM,UNALOR,SAFCA,etc. Il convient de dire que ces précurseurs du développement économique ont balisé le chemin pour la jeune génération des Todjom qui se sont aussitôt mis à l’école de l’entreprenariat. Aujourd’hui et il n’est point de douter, Bandjoun connait sur le plan économico- infrastructurel un essor indéniable attribué aux patriarches supra cités. Ce dynamisme aussi comparable à la résilience est mimé sur le comportement  empirique et culturel des Todjom car depuis belle lurette, l’économie était regroupée sous le chapiteau des travaux champêtres, de l’élevage du bétail, de la volaille et de l’artisanat. Somme toute il faut dire sans risque de se tromper que par la tribalité les Todjom dans leur immense majorité ont fait du développement, et partant du développement durable lui-même chapeauté   par la solidarité sociale et sociétale.

L’immeuble-siège de la micro-finance MUFID de Pete-Bandjoun . Cette institution a vocation à encourager les pme et les pmi.